Première fiction pour Pedro González-Rubio, lauréat du Tigre d’Or au dernier festival de Rotterdam. Après Torro Negro, portrait d’un toréador déjanté coréalisé avec Carlos Armella, le mexicain fait cavalier seul pour filmer la ballade sauvage de Jorge et Natan, père et fils à l’écran comme à la ville. Tourné en équipe ultra-réduite, Alamar inventerait le néoréalisme exotique si Flaherty et consorts n’étaient pas passé par là. Il reste encore à découvrir les espaces virginaux et autres étendues marines qui font la beauté du récif de Chinchorro. Il faudra scruter le ciel pour éventuellement assister à l’arrivée de Blanquita, l’oiseau blanc qui s’invite dans la maison familiale sur pilotis. L’animal saura-t-il nous émouvoir autant que le chevreau de Le Quattro Volte ?
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